Alimentation et performance scolaire

Si certains aliments améliorent les performances cérébrales de nos enfants, l’inverse est vrai aussi ! Des chercheurs de l’Université Macquarie de Sydney sur des étudiants ont constaté qu’une consommation récurrente d’aliments transformés, riches en sucres ajoutés et en graisses, ont la fâcheuse tendance de détériorer certaines fonctions du cerveau humain.

Suivre les règles, rester attentif, mémoriser et contrôler sa colère font partie des comportements impactés par la malbouffe. 

Il vous est peut-être déjà arrivé de lire sur les étiquettes “Ces colorants peuvent avoir un effet nuisible sur l’activité et l’attention des enfants.” ? Le surplus de gras et de sucre présent dans les produits hyper-transformés n’est pas le seul paramètre qui entre en ligne de compte. Ces dernières décennies, de nombreux additifs (colorants, conservateurs, exhausteurs de goût…) se sont ajoutés à l’alimentation de nos enfants. Nombre d’entre eux sont des perturbateurs cérébraux (et hormonaux). La psychologue et psychothérapeute anglaise, Margot Sunderland, explique que certains additifs peuvent rendre nos enfants hyperactifs, tristes et anxieux. Il n’est jamais trop tard pour améliorer les habitudes alimentaires de nos enfants.

Réduire la quantité de produits issus de l’agro-industrie dans l’assiette est un facteur non négligeable dans l’amélioration des performances intellectuelles de nos enfants.

Privilégiez les préparations les moins transformées possibles, avec une liste d’ingrédients simple et courte (évitez les mots imprononçables “stéaroyl-2-lactylate”). 
Souvenez-vous qu’un cerveau mal nourri est un cerveau qui ne fonctionne pas bien ! 

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